I just want to be with you, I just want to hold you close. reserved Kacey.

- mesdames et messieurs nous voilà à quelques secondes de la fin du match. ce sera la dernière action et la dernière chanson pour medley de remporter le match. anderson saisit la balle, passe à evans et PANIER ! c’est formidable ! medley remporte le match contre vicksburg grâce à leur numéro 24 à un point ! c’est vraiment un très bon joueur !
- d’ailleurs ça ne m’étonnerais pas qu’il quitte l’équipe l’année prochaine mon cher Sam…

Les cris recouvrent rapidement leurs paroles. Duncan est fou de joie ! Une nouvelle victoire pour l’équipe. Cette dernière ne pouvait pas perdre à domicile surtout après leur lamentable défaite d’il y a moins d’un mois. Offrir la victoire à son équipe est encore plus satisfaisant pour lui. Alors que ses équipiers l’entourent rapidement, son regard se perd dans le publique à la recherche de Kacey. Elle est là, au premier rang, sourire aux lèvres. Le jeune homme se dégage rapidement pour aller l’embrasser avant qu’un journaliste ne l’approche pour lui poser quelques questions.

- écoutez pour l’instant tout ce que je peux vous dire c’est que je suis le plus heureux des hommes ce soir. Je ne quitterais pas medley ce soir, mais ça ne veut pas dire que je le ferais demain. je ne sais même pas ce qui se passera demain. maintenant si vous voulez bien je vais aller rejoindre mon équipe pour fêter notre victoire.

Aussitôt le jeune homme s’esquive et fait un tour de terrain pour applaudir son public, comme il le fait toujours avec ses compagnons puis, ensemble, ils filent dans les vestiaires. C’est une vingtaine de minutes plus tard, alors que le gymnase est déjà complètement vide que Duncan y refait apparition. Kacey est encore là et l’attends, comme toujours. Comme d’habitude, ils vont passer un moment dans le gymnase et comme d’habitude ils vont ensuite rentrer à pied jusqu’à chez lui. Ses pas sont pressés, Duncan a qu’une envie la prendre dans ses bras, même si il a déjà passé une partie de l’après-midi avec elle. Quand il est enfin tout près d’elle, il laisse tomber ses affaires au sol et la serre doucement dans ses bras. Comme toujours elle sent merveilleusement bon… Son odeur l’enivre.

- tu n’as pas trop attendu c’est bon ? alors comment tu m’as trouvé ce soir ?

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Encore un soir de match pour changer. Kacey était comme tous les samedis soirs au premier rang pour encourager son cher petit ami. Ecoutant les commentaires des commentateurs, sans répétition. Elle était vraiment heureuse d’être là, même si elle ne comprenait pas vraiment ce qui se disait, elle savait quand Medley gagnait. Sa ville natale, son homme dans l’équipe de basket ball, bref, tout semblait tellement parfait dans la vie de la belle brunette. Et pourtant une ombre était au tableau, un secret qu’elle avait partagé avec sa belle-sœur, et son frère, plus par contrainte que par autre chose. Mais dont elle n’avait toujours pas évoqué existence au principal concerné, malheureusement et elle se sentait mal à propos de ça. Bref, à la fin du match, elle vit encore son petit ami passait l’embrasser. Elle était aux côtés de sa cousine qui sortait avec des amis juste après le match. Puis un journaliste vint lui poser des questions, pour ensuite l’obliger à quitter pour retourner aux vestiaires. Pendant ce temps, sa cousine s’adressait à elle.

Nan, j’attends Duncan, on passé la soirée ensemble.

La jeune fille ne fit que lui sourire pour lui retourner le compliment. Puis elle restait dans les gradins attendant. Pendant ce temps, elle réfléchissait, encore, comme d’habitude, et oui, y a de la turbine à l’intérieur. Attendant comme d’habitude, 10… 11… 12 comme ça jusque 20 minutes quand elle le vit enfin pointer son bout de son nez. Elle leva la tête avec un sourire, sautant du gradin où elle était pour être au même niveau que lui, en avançant lentement. Ses boucles retombées sur ses épaules à chaque pas, et elle portait une robe pull, avec des rayures. Suivie d’un collant et de ballerines, ils étaient quand même en Floride en début mars, il y avait de quoi dire, qu’il faisait plutôt beau. Se lovant dans ses bras, la jeune fille sourit, et répondit à sa requête.

Comme d’habitude, juste ce qu’il faut. Je t’ai trouvé absolument parfait comme à chaque fois. Tu comptes pas quitter l’équipe comme ils ont dit dans les commentaires n’est ce pas ? Hein ?

Il y a quelques temps, une équipe de la NBA lui avait fait une proposition. Depuis, les rumeurs sur son départ de Medley se faisaient de plus en plus nombreux alors que lui ne savait toujours pas quoi faire. Il n’en avait toujours pas parlé à Kacey. Et puis il avait cette bague toujours sur lui. Il ne pouvait pas se résoudre à quitter Medley sans Kacey ou en la laissant seule ici. Il était né ici et, même si les histoires de famille le rendaient dingue, ne voulait pas quitter sa famille et encore moins sa tendre. Mais pouvait-on vraiment refusé une offre de la NBA ? L’occasion ne se présenterait sûrement pas. Duncan ne voulait pas éternellement jouer dans cette équipe et finir coach de l’équipe du lycée puis quelques années plus tard celui de Medley. Il voulait faire partir de ces joueurs qui font rêver les enfants et dont on vend le tee-shirt dans les grandes enseignes de sport. Kacey n’allait pas apprécier c’était certain. Pourtant, si refuser l’offre voulait dire préserver son couple alors il le ferait… Encore ces commentateurs. Ils parlaient toujours trop et parfois n’aidaient en rien à la concentration nécessaire pour jouer. Evans s’efforça de sourire légèrement.

- mon contrat s'arrête fin 2011 de toute façon. si je l'interromps je dois payer une amende.

Avec autant de tendresse que possible il la serra dans ses bras avant de se reculer légèrement et de la prendre par la taille. Duncan était généralement plutôt renfermé, disons qu’il n’aimait pas raconter sa vie aux gens mais avec la demoiselle tout était différent. Il ne pouvait rien lui cacher très longtemps. De toute façon, il n’aimait pas ça. Selon le basketteur pour qu’une relation marche il ne faut pas qu’il y ai de mensonges, ni de cachotteries. Il prit alors une grande inspiration avant de plonger son regard dans le sien.

- non je... enfin c'est juste que... disons que c'est pas aussi simple que ça... je voulais pas t'en parler tout de suite, je voulais y réfléchir à tête reposée avant. j'ai reçu une proposition pour jouer en NBA à la rentrée. c'est une offre en or mais je ne peux pas quitter medley comme ça

Le sportif était complètement perdu. Il n’aurait jamais pensé que cette décision serait si difficile à prendre. Depuis qu’il était enfant, Duncan savait que le jour où la NBA le contacterait il dirait oui. Mais il ne pouvait se résoudre à laisser Kacey toute la semaine et ne la voir que le dimanche et le matin. C’était inimaginable. Lui demander de déménager ? Elle l’aimait mais sans doute pas au point de quitter sa famille, son travail pour lui. Et puis il ne voulait pas quitter Medley où il avait fini par se sentir bien. Evans soupira longuement avant de porter son attention sur la jeune femme.

- je t'aime et ce travail nous éloignera au fur et à mesure. et ça je ne peux pas l'accepter. c'est juste que j'ai pas envie de finir pour toujours à medley. je voudrais plus que ça, je veux plus que ça depuis toujours... c'est...

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La jeune fille sourit, la tendresse de son couple la faisait rêvée, oui c’était sur quand elle était une petite fille, elle rêvait nettement du prince charmant. Ses parents détestaient les Evans, et elle avait aussi compris qu’il ne fallait pas les côtoyer. Enfin ça c’était avant qu’elle soit devenue une vraie énervante. La preuve aujourd’hui, elle était avec l’un d’entre eux, Kacey était ce que l’on pouvait catégoriser de têtue, de tête de mule ! Bref de vraie chieuse ! Un caractère de cochon, comme la plupart des Williams. C’était une Williams une vraie de vraie comme on disait souvent. Mais elle était telle qu’elle était. Quand il lui apprit que son contrat n’allait pas prendre fin avant la fin de l’année qui suivait, elle était sure d’une chose c’est qu’au moins jusque là il serait à Medley ce serait une garantie pour elle, et pour son enfant. Enfin pour ça, il fallait peut être lui annoncer.

Elle passait ses mains sur ses épaules. La jeune fille restant souriante, jusqu’à voir que son petit ami semblait perplexe. Kacey n’aimait pas le voir comme ça. L’amour n’était pas basé sur mensonge, comme elle se le répétait des tonnes et des tonnes de fois. Et pourtant comment annoncer une chose pareille à son petit ami. Mais lui, allait lui annoncer quelque chose d’encore mieux, enfin. Pour lui c’était une bonne nouvelle, elle fut prise par deux sentiments, la peine et l’euphorie. Elle préférait mettre de loin la peine, c’était la faute à ses hormones surement. Il lui en fallait peu pour péter un câble, donc autant dire que ça pouvait vite devenir folklorique.

En effet, la NBA c’est… WAOUH ! C’est rare.

Puis, il poursuivit son récit. La jeune femme restait perplexe, pâlissant à vue d’œil, elle le laissait parler, d’un côté elle ne voulait pas qu’il parte. Elle savait parfaitement qu’elle ne pouvait pas aller contre les rêves de son petit ami. Kacey ne pouvait pas lui refuser tout cela. Elle lui souriait, bien qu’il émette des doutes.

Ce sont tes rêves Duncan. Je… je t’aime vraiment, je tiens à toi plus que tout au monde, tu es tout ce que j’ai. Mais je ne veux pas que tu refuses tes rêves, comme tu dis faire sa vie à Medley ce n’est peut être pas la meilleure solution. Si la NBA répond oui. Et puis tu sais, mon frère a bien vécu pendant 4 ans loin de Joey, regardes où ils en sont maintenant ? Ils ont un fils et ils sont plus qu’heureux.

Finit-elle avec un sourire, il était vrai qu’une relation à distance n’était jamais simple, bien au contraire. Et pourtant, elle était prête à ça pour que Duncan fasse de ses rêves une réalité, il avait le droit à ça. Il s’était pris la tête suffisamment la tête avec son père pour bien faire ce qu’il voulait. Elle ? Elle était devenue avocate, comme son père, comme son frère, on ne pouvait pas vraiment dire qu’elle sortait des normes familiales pour une tête de mule.

Ça n’allait pas. Même si elle ne voulait pas le montrer, elle devenait de plus en plus pâle… C’était rare, elle avait raison mais elle l’était encore plus. La perdre serait invivable. Il n’arrivait pas à se passer d’elle plus d’un jour alors il était impensable qu’il passe ses semaines dans une autre ville que celle où Kacey se trouvait. Duncan avait rendu dingue son père en lui annonçant sa relation avec la demoiselle. Depuis qu’il était tout petit on lui avait dit qu’il ne fallait pas s’approcher des Williams, qu’il n’était qu’une famille de minables, de moins que rien. Heureusement qu’il n’avait jamais voulu être le fils modèle, le gentil petit qui écoute bien son papa. Alors il avait fait ce que peu aurait osé faire à sa place. Sortir avec une fille Williams. Depuis cinq ans à présent et ce n’était que pur bonheur. Chaque instant passé aux côtés de la douce était incroyable. Pas la peine de se poser des questions, tout se faisait très naturellement. Ils ne vivaient toujours pas ensemble mais il arrivait souvent à la jeune femme de passer plusieurs nuits chez lui, ils étaient bien ainsi pourquoi vouloir tout changer. La seule chose qu’il voulait c’était qu’elle devienne une Evans. Ainsi il pourrait montrer à son père combien il était dans le faux lors des nombreuses fois où il lui avait dit que toute cette histoire n’était que sottise. Il ne comprenait donc pas qu’il pouvait réellement l’aimer et que surtout qu’il se contre fichait de ses histoires avec les Williams. Cela n’avait fait qu’envenimer les disputes familiales déjà présentes et avait poussé un peu plus Duncan a quitté le foyer paternel.

Williams avait raison, il s’agissait de ses rêves. Pour autant, il n’avait pas l’impression de les refouler si il devait refuser l’offre de la NBA. Il pourrait toujours leur demander de patienter jusqu’à la fin de son contrat avec Medley ou même un peu plus, voyant ce qui se passerait avec la demoiselle. Une chose était sûre et certaine. Duncan voulait qu’elle devienne une Evans avant qu’il n’entre dans la NBA. Quatre ans loin d’elle… Inimaginable, impossible, impensable…

- c'est vrai que la nba ça a toujours été mon rêve. mais rester avec toi ce n'est pas les refuser pour autant. je pourrais jamais passer autant de temps loin de toi... et tu sais bien que pour l'instant avoir un enfant est hors de question... imagine que je parte pour l'autre bout du pays...

Duncan n’avait pas envie d’avoir un enfant tout de suite. Ils étaient encore jeunes et il voulait se concentrer sur sa carrière pendant un moment encore. Avoir un enfant impliquerait un tas de tâches quotidiennes en plus. Comment pourrait-il aller à ses entraînements si elle travaillait. Hors de question de le laisser à une nourrice comme l’avait fait ses parents. Le jeune passa une main sur son visage, remettant une mèche de cheveux derrière son oreille et ne la lâchant pas des yeux un seul instant. Elle était superbe, comme toujours.

- si tu savais comme je t’aime… jouer en nba ça ne vaut rien à côté de toi, tu le sais très bien. tu passeras toujours avant le basket.

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La jeune femme restait perplexe en l’écoutant, d’un coup elle sentit une boule au ventre quand il lui annonça qu’il ne souhaitait pas d’enfant. C’était comme un coup de poignard en plein cœur, mais elle ne voulait pas pleurer. Après tout, rien n’était grave… Elle était juste en train d’avoir un enfant dans le ventre, qui était en train de très gentiment grandir, pensant arriver, tout bien dans la famille. Et finalement, Kacey était en train de se rendre compte qu’elle avait certainement fait une erreur en ne l’annonçant pas à Duncan, en temps & en heure. Quand il aurait fallu. Donc, directement quand elle l’avait appris. Et maintenant, elle ne pouvait pas le cacher plus longtemps. Oui, la soirée risquait d’être riche en émotion comme elle l’avait pressentie. Déjà qu’elle devait être pâle comme un linge propre. Elle qui était toujours pleine de couleur, toujours en train de sauter de joie ! Bref. Aujourd’hui, elle se sentait vraiment mal. Et sentait surtout le coup qu’elle allait rentrer chez elle, sans passer chez Duncan. Après tout c’était certainement la meilleure des solutions. Au moins, elle pourrait remettre surement ses idées en place correctement. Enfin, là, elle ne savait plus vraiment qu’est ce qui correspondait à correctement !

Dans un ton souple, elle lui sourit. Oui, elle était heureuse pour lui, après tout Kacey ne voulait que le bonheur de Duncan. Cependant, elle allait s’asseoir sur les gradins. En l’invitant à le suivre. Elle n’était plus une petite fille, elle avait fêté sur 22 ans, et allait sur ses 23 ans. C’était quand même, un bel âge, oui, elle voulait profiter de la vie, la vie semblait en vouloir autrement.

Moi non plus, je ne pourrais être loin de toi longtemps. Mais parfois la vie en veut autrement.

Elle prit une inspiration, et tout en le regardant, c’était le moment où jamais si bien pour lui dire. Et aussi ses intentions, elle le voulait ce petit bonhomme. Bien évidemment, ses parents n’en penseraient pas moins autre chose. Pensant toujours que leur fille devrait quitter Duncan pour ressortir avec un autre garçon, pourquoi pas son ex ?! Peut être parce qu’elle ne le supportait plus ! Mais bon Evans & Williams n’avaient jamais été super copain ! Surtout à cause de leur cabinet d’avocat concurrent.

Je dois t’avouer quelque chose. Je le sais vraiment depuis peu, et je voulais attendre le bon moment. Ne penses pas que je veuille te mettre dans l’embarras, tu sais très bien que c’est ma dernière volonté. Je ne veux absolument rien t’imposer. Mais… Je suis… Enfin, j’attends un enfant. Je le sais vraiment depuis peu, Duncan, il faut que tu me croies, et je ne savais pas comment te l’annoncer.

HJ: La new des news (lL)

Quelque chose n’allait pas dans la tête de Kacey, ça sautait aux yeux. Le jeune homme le savait et ne pas savoir ce qui la mettait dans cet état le dérangeait fortement. Lui qui croyait qu’elle ne lui cachait rien. Apparemment ce n’était pas le cas. Duncan ferma les yeux une seconde, troublé. Et le pire était encore à venir puisqu’elle n’avait pas encore ouvert la bouche. La soirée n’allait pas être comme toutes celles qu’ils passaient d’ordinaire après un match. La jeune femme se dirigea vers les gradins m’invitant à la rejoindre. Je m’assis donc tout prêt d’elle et lui attrapa la main, la caressant la paume du pouce, distraitement. Ses mots sonnaient tellement pessimistes, ce n’était Kacey. Ce n’était pas la fille qui sautait toujours de partout, qui ne passait pas un jour sans sourire, ce n’était pas la fille qui savait le réconforter, ce n’était pas celle qui lui remontait toujours le moral après une défaite au basket ou un échec quelqu’il soit. Ça ne lui ressemblait pas. Le secret qu’elle gardait devait être lourd…

Son regard ne quitta pas le sien, un seul instant. Quand elle commença à parler, il ne comprit rien à son discours… Et puis tout s’éclaircit soudain. Ses mains se crispèrent alors que son visage se décomposa. En quoi ? En… En … Pour de vrai, vraiment… Enceinte. Ce n’était pas une blague. Les jambes du jeune homme se contractèrent aussi. La tête du jeune homme se mit à tourner. Il déposa son visage dans ses mains un instant, laissant celle de la belle. Non, Duncan ne voulait pas d’enfant, pas maintenant, pas dans neuf mois. Il était trop jeune pour ça et elle aussi. Il se leva, lui faisant face.

-pourquoi... pourquoi tu ne me l'a pas dit dès que tu l'as su kacey... pourquoi tu me l'as caché... tu sais très bien ce que je pense sur le fait d'avoir un enfant maintenant. je peux faire une croix sur la nba avec cet enfant. et ne me dis pas que je n'ai pas à rester, que tu peux te débrouiller toute seule ça ne fera que donner raison à nos parents...

Le jeune homme secoua doucement la tête. Qu’allait-il se passer maintenant. Après plus de cinq ans de bonheur et d’amour sans trop de disputes, tout allait voler en éclat pour un enfant ? Duncan n’assumerait pas d’avoir un enfant maintenant, il ne pourrait pas allier le sport et cet enfant. Et leur mariage alors…

- qu'est-ce qu'on va faire... qu'est-ce que tu veux faire...

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Pendant un instant ma voix avait tremblé, puis j’avais réussi à trouver les justes mots, pour pouvoir dire ce que j’avais à lui dire. Jamais simple d’annoncer une telle nouvelle, surtout que je savais que mon petit ami était guère friand des enfants. Je ne voulais pas imposer cela bien au contraire. On aurait pu attendre. Mais bon j’avais quand même 22 ans, enfin, okay, on était jeune, mais je pouvais très bien prendre un peu de pause dans mon travail, comme le faisait Joey pour Noah. Je n’étais plus une gamine, bien que mes ainés pensent que je sois toujours la petite Kacey, pour une fois, ils auraient pu confirmer certains doutes. Sa main dans la mienne m’avait donnée du courage l’espace de quelques secondes. Puis quand il avait lâché ma main pour enfouir sa tête dans les siennes, je me sentis encore plus mal. Maladroite, sachant pertinemment que j’avais fait une erreur, mais quoiqu’il en soit, je le voulais cet enfant, avec ou sans lui. Enfin, je préférais avec lui, bien évidemment. Je savais une chose c’était que Duncan était tout simplement l’homme de ma vie, la preuve était que j’étais avec lui depuis bien longtemps pour aujourd’hui m’en séparait.

Je l’écoutais parler, et là je compris l’ensemble de ce qui me reprochait, déjà le simple fait de ne rien lui avoir dit ! Ce qui en soit était juste, et entièrement confirmé ! Et en même temps, c’était pour éviter ça que je ne lui avais rien dit. Ma tête commençait déjà à en voir des milles et des cents quand je l’écoutais, j’avais l’impression qu’une belle dispute était à l’horizon. Attention tempête chez Kacey & Duncan, ça peut faire du mal.

Parce que j’avais peur de ta réaction. Je savais que tu allais réagir comme ça. Je ne voulais pas que cet enfant soit un obstacle à toi, ou à ta carrière. Et si tu restes avec moi, juste pour donner tord à nos parents, tu peux tout de suite me quitter… Tu seras peut être mieux ! Tu pourras aller à la NBA.

Okay ! Il y a deux minutes je l’encourageais, et maintenant je l’enguelais ! Vive moi ! Je vous assure parfois je me demandais ce qui se passait dans ma tête. J’enfouis ma tête dans mes mains blanches. Puis en relevant mes longs cheveux bruns, j’essayais de faire une réponse concrète à la question qu’il m’avait posée à l’instant :

Je veux le garder… Mais toi ?

HJ: Mouhahaha ! J’aime les enguelades ._.

Ce qui empêchait Duncan de vouloir à un enfant en ce moment était cette proposition de la NBA. Il ne voulait pas être comme ses parents, absent. Il ne voulait pas être là de temps en temps, il ne voulait pas être de passage, il ne voulait pas que son petit n’ai qu’une photo et un cadeau de temps en temps. Il savait que ce n’était pas une bonne chose d’être si absent quand on est père. Il en était le résultat. Certes Kacey serait toujours là pour lui mais il n’en restait pas moi vrai qu’il souffrirait d’un manque, comme il avait souffert de cette non-présence parentale. Il avait encore tellement de projets, comme la jeune femme d’ailleurs. L’amour qu’il lui portait était sans limite, il savait qu’à ses côtés il pouvait tout affronter. Mais là c’était peut-être simplement trop. J’avais déjà assez de tourments pour la décision qu’il devait prendre pour sa carrière, je n’avais pas envie de rajouter la contrainte d’un enfant qui ferait alors pencher violemment la balance du côté Medley. Pourtant, il ne pouvait pas l’abandonner, pas dans cette situation. Si elle avait ce petit être dans le ventre, c’était de sa faute. Il fallait assumer à présent, sans quoi il passerait pour un lâche, chose que je n’étais pas. Un nouveau soupir s’échappa de sa poitrine. La dispute était proche et elle ne tarderait pas à éclater. Elle risquait d’être violente puisque l’un comme l’autre n’était pas prêt à changer d’avis. Jusqu’à présent, ils n’étaient arrivés à rien, ça n’allait pas changer aujourd’hui. Le fait n’était pas qu’il ne voulait pas d’enfant, mais il voulait prendre son temps. Précipiter les choses n’avait rien de bons.

- que tu le veuilles ou non, il sera un obstacle à ma carrière. et tu aurais dû me le dire avant que je reçoive cette offre, j'aurais pu leur dire directement que je n'en voulais pas. maintenant il me propose de faire un match d'essai pour me convaincre. et arrête de dire n'importe quoi. tu sais que je tiens à toi. si j'avais simplement voulu mettre mes parents en rogne je leur aurais ramené une stupide fille pas plus futée que ses orteils. mais avoue quand même que si je partais ton père et Aaron seraient bien contents. ils ne m'aiment pas.

Les deux étaient passés d’un moment de tendresse à une dispute en passant par une importante révélation. N’y avait-il pas que les couples pour faire ça ? La demoiselle enfouit son visage dans ses mains, comme il l’avait fait plutôt. Quand à Duncan, il essayait de trouver une solution. Oui mais à quoi. Lui ne voulait pas d’enfant mais ne voulait pas la quitter, au contraire, alors qu’elle voulait le garder, elle venait de le dire il y a une seconde. Le sportif laissa un temps avant de dire quelque chose. Il préférait y réfléchir à deux fois.

- je ne veux pas d'enfant, pas avant d'avoir une place dans le basket. mais la décision reste tienne, je n'irais pas contre. c'est juste que...

Evans ne finit pas sa phrase, la laissant en suspens dans les airs.

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Je ne savais plus exactement où j’en étais, en plus j’avais ces fichues nausées qui ne cessaient de me mettre en rogne. Je voulais simplement que tout s’arrête. Beaucoup de tourments d’un coup. Ma tête allait simplement exploser. J’avais l’impression que tout partait en vrille ! Mais sincèrement. A cause de quoi ? D’un embryon qui était en train de pousser en moi ? Oui, tout simplement à cause d’un enfant. Pourtant on en avait eu des mini disputes. Du genre, j’te boude ! Nan j’peux pas finalement ! Mais jamais rien de bien grave. Et là, parce que je ne lui avais rien dit, il me le reprochait ! En plus, avec nos parents. Et mon frère qu’il vint mettre dans l’histoire. Bah bien sur, j’étais au courant que mon frère n’aimait pas vraiment Duncan, et ça depuis plus de 5 ans même avant ! Mais peu importe, il était bien ce qu’il était ! Et puis, qu’est ce que j’avais à dire à propos de ses relations aucune ! Donc lui à propos des miennes idem ! Mais bon ça restait que les Williams & les Evans étaient toujours un peu en guerre, stupide je vous l’accordais ! Et depuis que je sortais avec Duncan, du côté de mes parents, c’était sans cesse pour faire en sorte que je sorte le moins possible. Si bien, maintenant que j’étais majeure & vaccinée, peu importe ce qu’il me dirait, je faisais un peu ce que je souhaitais au niveau de mes relations.

«

Et comment je pouvais savoir ?! Tu ne m’avais rien dit pour cette offre toi non plus, donc en l’occurrence je ne suis pas la seule à être tord ! Tu sais très bien que mon père serait peut être trop heureux, tandis que ce ne serait pas le cas d’Aaron ! Lui au moins, il est heureux pour moi. Et Aaron t’aime bien mais comprends le ! Tu sors avec sa sœur, ce n’est pas comme s’il te laissait tout faire non plus !

»

Je venais de me lever, juste face à lui. Même si je pouvais sembler petite à ses côtés, peu importe, j’étais ce que j’étais. J’étais énervée. En plus de cela, il laissa sa phrase en suspens. Je levais les yeux au ciel. Tout en disant

«

Reste mienne, oui, avec des remords c’est ça ?! C’est juste que quoi ? Au, et pis non ! Laisse tomber, j’vais rentrer avant de m’énerver encore plus…

»

Parce que c’était possible ?! Ohhh bien sur que oui. Je partais d’ailleurs déjà en direction de la sortie. Sans me retourner et en attrapant juste mon sac au passage.